Un peu de douceur

septembre 28th, 2010

Regardez cette petite vidéo et dites moi si vraiment les Rottweilers sont foncièrement méchants comme les médias le laissent à penser. C’est le deuxième chien de cette race que nous accueillons sous notre toit et je suis convaincu de deux choses : la première c’est qu’en réalité tous les chiens peuvent être dangereux sans exception, la deuxième c’est qu’avec de la confiance partagée et bien entendu de la surveillance et de l’autorité, les liens de cette race de chiens avec l’homme sont extraordinaires. Il faut quand même de la vigilance et de la prudence, le Rottweiller défend courageusement la maison et ses occupants et là, cela ne plaisante pas, compte tenu de sa stature…

Je cherche un coin sympa

août 31st, 2010

Malignos en fête

août 18th, 2010

Images de cette super journée du 15 août 2010

Exposition patch 2010

août 3rd, 2010

Exposition 2008

mai 25th, 2010

Aquarium de la Rochelle

février 24th, 2010

Gilbert

décembre 27th, 2009

Malignos 1931-1950 par Janine Paux

août 17th, 2009

Malignos vu de mon temps,

Bernard nous a quittés sur la pointe des pieds,
Laissant un Malignos presque abandonné.
Philippe est arrivé étant le favori,
Redonnant à ce coin un renouveau de vie.
J’ai connu Malignos avant la sa décadence,
A l’époque où encore on parlait d’opulence.
Le grand salon s’ouvrait en toutes circonstances.
…Pour les 80 ans de grand mère Clauzel,
Les réunions à Pâques et bien souvent à Noël.
Léon très généreux et le cœur sur la main
Recevait en ce lieu famille et voisins.
Ce pâté de maisons formant le bâtiment
Abritait à la fois les bêtes et les gens.
Il y avait des poules, des canards, des lapins,
Des dindons, qui souvent nous barraient le chemin,
Baptiste le mulet, des chevaux et des chiens.
Ce que j’aimais surtout…la rentrée du troupeau
Quand les brebis, bêlant appelaient leurs agneaux.
Malignos vivait alors au rythme des saisons.
Dès qu’arrivait l’hiver on tuait le cochon,
L’été la fenaison, ensuite les vendanges,
Le travail de la terre tout au cours de l’année
avec les ouvriers de la localité.
Parmi eux se trouvaient aussi des étrangers.
On parlait « petit nègre » mais on se comprenait,
Tous ces gens rassemblés formaient l’Europe Unie…
Bien avant Sakozy!! il n’a rien inventé.
Il y avait le parc devant l’Orangerie,
On y voyait encore quelques allées de buis,
Des chênes séculaires et de beaux marronniers,
Warka dans sa colère les à fait arracher.

Bernard fait prisonnier, Léon découragé,
Malignos peu à peu s’est mis à perdre pieds.
Philippe, avec courage reprend les choses en mains,
Conservant le passé en songeant à demain.
Malignos assoupi, prêt à se réveiller,
Va connaître encore de nombreuses années.

Janine Paux (août 2009)

Fressac ; Les veillées (1932-1939) par Janine Paux

août 17th, 2009

Quand je pense à Fressac,
Je revois la maison à coté de l’école,
Mes parents et mon frère,
Le château, la rivière,
Et comme par enchantement
Je me retrouve alors lorsque j’avais 6 ans.
Nous étions là tous les quatre et nous vivions heureux.
Il est vrai que j’avais des parents merveilleux.
Les voisins tout autour se montraient généreux,
Nous partagions leurs joies, leurs soucis et leurs peines.
Nous nous réunissions plusieurs fois par semaine
Tantôt c’était chez nous, tantôt c’était chez eux.
Nous buvions le café et puis la cartagéne
Accompagnée l’hiver de châtaignes grillées,
Qui nous brulaient les doigts quand on les épluchait.
Les hommes jouaient aux cartes
En élevant la voix, puis parlaient politique
Et comme maintenant n’étaient jamais contents
De leur gouvernement.
Les femmes tricotaient en faisant la causette.
Les enfants installés près de la cheminée
Jouaient aux dominos, aux cartes,au jaquet,
Trichaient tout ce qu’ils pouvaient
Et dans ces conditions jamais je ne gagnais.
Je m’accoudais alors sur le coin de la table
L’ambiance aidant je m’endormais paisiblement
Et me retrouvais au lit sans trop savoir comment.
Dans les soirées d’été, c’est à l’entrée du pont
Que l’on se réunissait.
Les adultes parlaient des grands évènements,
Les enfants dans le noir s’amusaient à cachette
Et j’avais toujours peur de rencontrer des bêtes.
Les saisons s’écoulaient ainsi dans la tranquillité.
Les Jourdan possédaient un phono
Qu’il fallait remonter à la manivelle.
Ils nous passaient des disques que l’on trouvait vieillots
Mais musiques et paroles sont restées éternelles.
Nous écoutions aussi quelques nouveaux refrains,
Qui venaient redonner à tous un peu d’entrain.
« La Tonquinoise, Avoir un bon copain… »
C’était au temps où l’on savait se contenter de peu,
Dans leur simplicité les gens étaient heureux,
Mais ils voulaient pourtant profiter du progrès.
La radio faisait une timide entrée chez les privilégiés,
Et petit à petit envahissait tous les foyers.
Les informations prenaient le pas sur les conversations.
Peu à peu les veillées perdaient de leur intimité.
L’insouciance du début laissait la place à l’anxiété.
Les Espagnols se battaient, Hitler se démenait,
La guerre est arrivée inévitablement
Et plus rien désormais n’a été comme avant.

C’est avec nostalgie que je pense aux veillées,
A l’heureux temps, où nous étions encore des enfants,
Où nous vivions heureux loin du monde et du bruit,
Fressac était pour nous un petit paradis.

Janine Paux (2007)

Fressac ; Notre école (1931-1935) par Janine Paux

août 17th, 2009

Notre école,

C’était une petite école
Surplombant un joli ruisseau.
Je lui ajoute une auréole,
Elle instruisait bien les marmots.
Ils arrivaient par petits groupes,
De la plaine, Montèzes, les Baux,
Sourire aux lèvres, les joues rouges,
Pépiant comme des moineaux.
La maitresse, toujours aimable,
Les accueillait à bras ouverts,
Les prenait autour de sa table,
Quand il faisait trop froid, l’hiver.
Elle était petite l’école,
Mais nous avons beaucoup appris,
Et de ce qu’il nous reste encore
C’est bien elle qui l’a inscrit.
Et puis notre petite école
Est tombée un jour dans l’oubli.
Portes fermées, fenêtre closes,
On n’entendait plus les petits ;
Elle est restée, telle une idole,
Endormie au pied du château.

On a construit une autre école
Qui a pour nom « Denise Paux ».

Janine Paux (1995)

(Denise Paux est la Maman de Janine.)